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Domenico DoPrao
percussions
Tout jeune le petit Domenico énervait son entourage en tapant constamment sur à peu près n’importe quoi. Le repas familial prenant des allures de musique concrète il fût unanimement décidé de lui faire prendre des cours de …piano. Là encore, le martèlement sauvage des touches n’étant pas au goût des enseignants, l’affaire tourna court. Seules les rythmiques passionnaient l’enfant émerveillé par les musiques du monde.
Plus tard l’adolescent parvint à acquérir un Djembé dont il apprit les arcanes en total autodidacte. Puis, l’âge aidant, vint l’époque des Congas sous la férule du conguero cubain Miguel Anga Diaz qui lui apprit quelques secrets. Ce fût alors le temps des répétitions caves/garages, des tremplins, scènes ouvertes et bals de toutes sortes. Parfois, les formations n’existaient que le temps d’une prestation en s’auto proclamant: Les Diables-Les Nomades-Le Groupe et quelques noms encore plus improbables.
Tout terrain
 A 20 ans, Domenico s’était taillé localement une petite réputation de Percussionniste tout terrain, c’est-à-dire capable d’accompagner un orchestre quel que soit le style musical. Mais l’envie de folklore tribal était toujours là. C’est pourquoi, il travailla ensuite avec d’autres professeurs dont Driss El Maloumi afin de maîtriser également les frappes d’Afrique du Nord.
Ce mix mi-Brésil mi-Afrique magnifia un accompagnement original auprès de groupes heureux de présenter au public un soutien rythmique totalement nouveau et inattendu. Ce fût le cas pour Les Bas de Jeanne – Lou CABé - Pat et les Double Steph mais aussi d’artistes comme Manu Dibango où Malo le groupe de Jorge Santana (le frère de Carlos).
Et maintenant ?
Aujourd’hui j’apprends, encore et toujours, grâce à une collaboration avec Carmine Ghersi qui est non seulement un immense guitariste mais aussi un artiste lumineux et solaire dont le talent n’a d’égal que la bienveillance.
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